En tant que grande amatrice de banane et de chocolat, je ne pouvais pas passer à côté de cette recette très simple mais parfaite : un bon petit goût de banane (pas trop prononcé), l'amertume du chocolat noir et tout ce moelleux... Miam ! Ils se dégustent au goûter, au petit déjeuner (pour les matins pressés, on peut les emporter) et, comme moi, ils ont servi de petit cadeau à mes hôtes lors d'un repas.

 Le pain d'épice est lié à bien des souvenirs pour moi (notamment parce qu'à la maison, quand on était petit, on avait souvent droit aux goûters de cette fameuse marque ayant pour représentant un ours et comme slogan "youpla boum", si vous voyez ce que je veux dire), mais je dois dire que ces odeurs de cannelle, de gingembre, de clou de girofle, d'orange et de miel me transportent directement à Noël. Alors à l'approche des Fêtes (et aussi parce qu'il pleut et que je cherchais une recette hivernale à faire ce week-end), j'ai décidé de me pencher sur son cas. Je reproche souvent aux pains d'épice d'être trop secs ou pas assez goûtus, mais ça c'était avant... avant que je ne trouve la recette du maître pâtissier, Philippe Conticini. Le cake proposé est fondant, humide juste comme il faut, moelleux et subtilement parfumé : un régal! Une fois sorti du four, je peux vous dire qu'il n'a pas fait de vieux os.

Ingrédients pour 6 à 8 personnes

Préparation : 20 minutes
Cuisson : 1 heure 15 minutes
Repos : 4-5 heures

Un paquet de biscuits sablés (j'ai pris des galettes de la Mère Poularde sans vouloir faire de publicité)
600g de fromage blanc
6 oeufs
150g de sucre
30 cl de crème fraîche épaisse
100g de fécule de maïs
1 citron non traité
2 sachets de sucre vanillé


Préchauffer le four à 150° C.
Laver le citron, raper le zeste, presser et filtrer le jus.
Mélanger le fromage blanc avec le sucre vanillé, la fécule versée en pluie, la crème fraîche, les jaunes d'oeufs, le jus et le zeste du citron. Fouetter jusqu'à obtenir un appareil homogène.
Monter les blancs en neige jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes et les incorporer délicatement dans le mélange de fromage blanc.
Disposer un biscuit dans le fonds de moules à muffin (dans mon cas, le diamètre correspond parfaitement).
Verser l'appareil dans chacun des moules (ne pas trop les remplir car les gâteaux vont gonfler à la cuisson).
Enfourner durant 1h à 1h15 puis laisser reposer dans le four chaud pendant 20 min.
Sortir les gâteaux du four et les laisser refroidir à température ambiante, puis les mettre au frigo pendant 4-5h.

Note : si vous voulez faire un seul gros gâteau, utilisez les mêmes quantités pour la garniture mais prenez 400g de pâte brisée pour remplacer les biscuits.




Et comme voyage musical, je vous propose aujourd'hui Ludivico Einaudi avec Elegy for the Arctic

Vous rappelez-vous de la première recette que vous avez réalisée quand vous étiez enfant ? Celle pour laquelle vous vous êtes dit "je l'ai réussie tout seul, sans l'aide de personne" ? Pour ma part, il s'agit des madeleines, dont la recette était tirée de Recettes Faciles (il me semble) de Françoise Bernard (livre que chaque ménagère devait avoir sur une étagère à une certaine époque). Bref, les madeleines est une des recettes les plus simples à réaliser que je connaisse (personnellement, je ne comprends même pas qu'on puisse en acheter des toutes faites, tellement la recette est enfantine). Et depuis toujours, je refais la recette de mon enfance (ma madeleine de Proust, en quelque sorte ;-) en y apportant quelques modifications pour twister le tout (histoire de rajeunir la cuisine de Françoise). Et ce qui est bien avec les madeleines, c'est qu'on peut faire beaucoup de variations (au citron, à la vanille, au chocolat, etc.) mais mes préférées restent celles à la vanille dans lesquelles on sent bien le goût du beurre. Mais parce que c'est Pâques dimanche, je vous donne la version aux pépites de chocolat.


Ingrédients pour 20 madeleines environ

Préparation : 10 minutes
Repos : 1 heure
Cuisson : 15 minutes

2 oeufs
90g de sucre semoule (parfois, je remplace la moitié du sucre par du sirop d'agave, j'aime le petit goût de caramel qu'il apporte et la texture des madeleines est encore plus moelleuse)
90g de beurre (doux ou salé, j'avoue avoir une préférence pour le beurre salé)
100g de farine
Un sachet de sucre vanillé
Une demi-cuiller à café de levure chimique
60g de pépites de chocolat ou le zeste d'un citron ou les graines d'une gousse de vanille...


Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.
Dans un saladier, fouetter les oeufs, le sucre, le sirop d'agave et le sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange soit mousseux.
Ajouter la farine et la levure et bien mélanger.
Ajouter le beurre refroidi et mélanger jusqu'à ce que la pâte soit bien homogène.
Ajouter les pépites de chocolat (ou le zeste de citron ou les graines de vanille) et mélanger à nouveau.
Laisser la pâte reposer au frigo pendant une heure.
Préchauffer le four à 220° C.
Remplir les moules avec la pâte (attention, il ne faut pas trop les remplir car les madeleines vont gonfler).
Enfourner les madeleines et baisser la chaleur du four à 180°C (c'est le choc thermique qui fera que vos madeleines auront une belle bosse).
Laisser cuire 10 minutes en surveillant bien (normalement, une fois que vos madeleines sont dorées, elles doivent être cuites).
Planter une lame de couteau dans les madeleines, elle doit ressortir sèche.
Démouler et laisser refroidir.






Et puis, pour le fun, je voulais mettre ici la recette originale de Françoise avec ses couleurs un peu passées :



La musique du jour sera Dave Brubeck, Take Five : une autre de mes madeleines de Proust.

Certes, c'est une recette vue et revue sur la blogosphère, mais elle a un petit goût de "revenez-y". Non seulement elle est facile à réaliser (même pour les novices de la pâte levée) mais elle permet d'obtenir des petites brioches qui, tout juste sorties du four, sont à se damner. Ici, pas de beurre (n'en déplaise aux puristes), mais de la crème fraîche pour apporter le moelleux et ce petit goût de pain au lait de mon enfance. Je vous assure que lorsqu'on les fait cuire, l'odeur est divine.

Apparemment, ces brioches seraient originaires d'Europe de l'est et traditionnellement fourrées à la crème de pruneaux et accompagnées de crème à la vanille, mais je vous assure que nature elles sont parfaites.

Ingrédients pour 6 personnes ou 2 grands gourmands qui se partagent un saladier en regardant un film

Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes

- 800g de lait entier, si possible
- 80g de riz rond (riz Arborio, le même que pour le risotto)
- 40g de sucre semoule
- Un sachet de sucre vanillé
- 35g de crème
- 2 gousses de vanille

Note : pour les proportions, il faut 10 fois plus de lait que de riz.

Ouvrir les gousses de vanille et les gratter pour en ôter les graines. Mettre le lait, la crème, la vanille (graines et gousse), le sucre vanillé et le sucre semoule dans une casserole et porter le tout à ébullition. Retirer du feu, puis laisser infuser pendant 15 minutes.

Blanchir le riz afin que ce dernier puisse mieux absorber le lait et perde une partie de son amidon. Pour ce faire, mettre le riz dans une casserole et couvrir avec de l'eau froide. Porter à ébullition. Retirer la casserole du feu, égoutter le riz à l'aide d'une passoire et le faire refroidir en le passant rapidement sous l'eau froide.

Ajouter le riz égoutté au mélange de lait sucré et refroidi. Mettre la casserole sur feu doux et porter le mélange à ébullition. Faire cuire tout doucement (le "plop" ne doit pas être trop fort), en remuant très régulièrement, jusqu'à ce que le riz soit tendre (environ 25 minutes) et qu'il affleure à la surface du lait. A ce moment-là, retirer la casserole du feu et placer le contenu dans un plat pour le faire refroidir.

Attention, si vous ne voulez pas un résultat trop sec, il ne faut pas que le riz ait absorbé tout le liquide au moment où vous le retirerez du feu car il continuera à "boire" le lait en refroidissant.

Certains aiment le déguster froid ou accompagné d'une compote. Pour ma part, je l'aime nature et encore tiède.

Remplir les moules avec la préparation. 
Note personnelle : comme je n'avais pas envie de faire 25 fournées, j'ai utilisé tous les moules en silicone que j'avais dans mon placard pour pouvoir tout mettre dans le four en même temps. Je me suis donc retrouvée avec plein de gâteaux de formes différentes. Le résultat est plutôt sympathique. 
Si vous utilisez un moule en métal, ne pas oublier de le beurrer et de le fariner.

Ils sont aussi bons avec un verre de cidre qu'avec un café, mais qui a dit qu'on devait rester sage pour le goûter ?